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10/03/05 |
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La spécificité bretonne. Le breton fait partie des langues celtiques qui ont survécu dans L’Europe actuelle, Repoussées aujourd’hui jusqu’aux extrémités occidentales de l’Europe, les langues celtiques couvraient autrefois vers l’an – 300 les deux tiers de l’Europe. Voici une carte montrant l’évolution géographique des bretonnants du VII après J.C jusqu'à aujourd’hui. L’histoire de la langue bretonne commence avec l’apparition des bretons dans l’île de Bretagne au VI av J.C. Les peuples celtes succédaient aux Goidels ou Gaels et aux Pictes. Après la tentative d’invasion de la bretagne par César en 56 avant J.C, les Romains s’installèrent dans la presqu’île en 60 et soumirent les bretons. Mais contrairement aux Celtes du continent, les Gaulois, les Bretons surent conserver leur langue. Cette langue bretonne ancienne ou brittonique, que l’on parlait du sud de l’Ecosse à l’embouchure de la Loire se divisa alors en 3 branches :
- Le Gallois au pays de Galles - Le Cornique en Cornouailles - Et le Bretons en France d’où disparaissait le Gaulois
Après l’annexion de la Bretagne à la France en 1539 dans les actes écrits de l’Edit de Villers Coteret qui interdisait le Breton à l’école puis interdisait de le parler dans la vie quotidienne, le breton s’est alors transmis seulement par les parents et s’est vite fragmenté en différents dialectes. Il existait alors quatre variétés de breton : - le premier est le Cornouaillais qui est parlé dans le sud du Finistère qui comprend une partie des côtes d’Armor et du Morbihan, à ne pas confondre avec le Cornique de Cornouailles - le second est le Léonard parlé dans le nord du finistère. - le troisième est le Trégorois utilisé dans les côtes d’Armor - Enfin, le Vannetais utilisé dans la région de Vannes. - Au XIX siècle, un travail d’unification orthographique de la langue bretonne a été mené progressivement. En 1908, les trois premiers ont été regroupé sous une écriture commune appelé le « KLY » (Kerne, Léon, Tréger) Puis en 1941, l’unification était complète pour adopter une langue Bretonne unique. Seulement, le nombre des bretonnants diminue à cause de nombreux facteurs : En 1902, 90% des habitants de la Bretagne parlaient le breton , soit un million deux cent mille personnes et 50% d’entre eux ignoraient totalement le français.
En 1980, 75% de la population savait encore parler le breton dont 47% s’exprimait essentiellement en breton. Aujourd’hui, on estime que deux cent quarante mille le parlent, soit 20 % de la population. Seulement 6% des moins de quarante ans parlent breton et même pas 1% des moins de 20 ans.
Diverses raisons ont été à l’origine de cette diminution, d’une part la mise en place de cet Edit qui voulait éradiquer cette langue. C’est alors que l’Etat fit tout pour blâmer, humilier ceux qui la parlait et ceux dont l’origine était bretonne. D’où la mauvaise réputation des bretons qui étaient considérés comme bons vivants, sales, n’ayant aucune bonne manière, rustre… Donc à cette époque, être breton était une honte, il fallait le cacher à tout prix, ce qui amène à une autre raison, c’est l’omission de la famille de transmettre la langue bretonne à leurs enfants puisqu’ils ne voulaient pas transmettre une honte mais tout simplement transmettre une richesse culturelle très forte car rappelons nous que le breton à traversé tout les Ages et donc à lutté contre toutes les menaces répressives concernant leur langue. Ces pratiques perdureront jusqu’à la fin des années 1940 et cesseront définitivement avec l’autorisation de l’enseignement du breton jusque là interdit, c’est la loi Deixonne votée le 11 Janvier 1951 qui permit d’enseigner le breton dans le primaire et le secondaire et d’avoir une épreuve de breton facultative baccalauréat, ce qui a permit de favoriser l’accroissement des bretonnants, d’effacer cette époque de honte Et de renouer avec son passé. On peut aujourd’hui distinguer deux groupes de bretonnants :
Le premier regroupe des gens qui ont découvert ou redécouvert le breton à l’adolescence ou plus tard, qui oeuvrent pour la reconnaissance, l’enseignement, et la diffusion du breton. Ceux qui aujourd’hui parlent et apprennent le breton sont plutôt des classes moyennes ou élevées, plutôt urbaines. Ils représentent environ 14% des bretonnants.
Le second groupe est la communauté des gens âgés, bretonnants de naissance et plus nombreux. Malgré tous ces efforts de développement des langues régionales, le breton est une langue qui n’est pas reconnue officiellement dans la République Française. Pour l’instant, le français est la seule langue officielle de l’état français, bien que dans les faits, la France soit un pays de plusieurs langues dont le breton, le corse,le basque, l’occitan et bien d’autres. Nous allons aborder la situation du breton dans plusieurs domaines. Premièrement, dans la vie médiatique, puis dans la vie publique, dans l’éducation et enfin dans la vie politique. Même s’il existe des émissions de radio et de télévision en breton, il n’y a toujours pas de chaînes émettant en breton, comme en gallois au pays de Galles. En France, à la radio, des chaînes locales diffusent plusieurs heures de breton par semaine, mais sans perspectives de développement.
A la télévision,moins d’une heure hebdomadaire, régulièrement diminuée à l’occasion d’évènements sportifs, est loin de satisfaire le public bretonnant. De plus, il n’existe pas d’émissions pour enfants ni pour les personnes apprenant la langue, pourtant nous avons appris que certaines chaînes de télévisions recevaient des subventions pour développer ces émissions, mais il n’en n’est rien. Où va l’argent ?
Dans la vie publique, la situation du breton n’est pas meilleure puisque le breton n’a pas de statut officiel. La loi de 1975 qui protège le français est utilisée contre le breton comme jusqu’ici la fait l’édit royal de Villiers-Coteret de 1539. Donc l’utilisation de la langue bretonne dans les documents juridiques et commerciaux ainsi que dans la publicité est contraire à la loi française, les factures ou les affiches en breton sont également illégales.
Pour l’éducation, le breton à été autorisé à être enseigné en 1951 par la loi Deixonne. En 1978, l’enseignement du breton était autorisé comme LV2 puis comme LV3 en 1982. En 1981, la licence du breton était crée, en 1986, le CAPES puis en 1989 la création du DEUG. Néanmoins aujourd’hui certains collèges voulant passer leur épreuve d’histoire et de géographie en breton, se sont vu refuser le droit de le passer comme le collège Charles le Goffic de Lannion. Pourtant le breton a pu survivre pendant des siècles en résistant à l’emprise du latin, puis à celle du français, mais à la différence du gallois, il ne dispose pas de la reconnaissance de l’état. Un pays a reconnu ses langues minoritaires tandis que l’autre les refuse toujours. En 1967, le gallois avec le « Welsh language Act » est reconnu comme une des langues officielles du Royaume Uni, ce qui signifie que tous les documents publics peuvent être rédigés dans cette langue. En Novembre 1982, une chaîne de télévision de langue Galloise est crée. En bretagne pas de télé, quelques heures de radio et un enseignement faible de breton longtemps laissé à la seule initiative privée comme les écoles Diwan qui militent depuis 20 ans et avec des parents qui doivent la plupart du temps se battre pour obtenir des enseignements de breton.
Au niveau politique, la Chartre des langues minoritaires a été signé par la France le 7 mai 1999, sur 98 articles de cette charte, seules 39, le minimum, ont été signé par la France. Pour beaucoup de gens, c’était l’espoir d’un changement dans la politique de l’état français à l’égard de la langue bretonne, mais au mois de juin, le conseil constitutionnel déclarait la Charte contraire aux fondements de la République donc anticonstitutionnelle non seulement à cause de l’article 2 de la constitution « le français est la seule langue de la république « le français est la seule langue de la République » mais aussi de l’article 1 « l’unité de la nation » et « l’unité de l’état » Il aurait fallu réviser la Constitution pour pouvoir ratifier la Charte Européenne des langues minoritaires. Cependant, le président de la République doit donner son accord pour un changement constitutionnel, ce qu’il refuse aujourd’hui de faire. Ainsi, la Charte des langues minoritaires européennes à bien été signé mais l’Etat français refuse de la ratifier (c'est-à-dire de mettre en application les accords signés par la France). De plus, les personnages politiques ne se sont pas contentés de rejeter les propositions concernant le développement des langues minoritaires, ils ont parfois publiquement fait savoir que le breton devait disparaître. Voici quelques unes de ces citations : « Surtout rappelez-vous, messieurs, que vous n’êtes établis que pour tuer la langue bretonne » (propos d’un sous-prefet du finistère aux instituteurs en 1845). « Un principe qui ne saurait jamais fléchir : pas un mot de breton en classe ni dans la cour de récréation » (Mr Dosimont, inspecteur d’Académie en 1897) « Il n’y a pas de place pour les langues et cultures régionales dans une France qui doit marquer l’Europe de son sceau » (Georges Pompidou à Sarre-Union en 1972).
« Je rends hommage à l’école laïque et républicaine qui a souvent imposé le français avec beaucoup d’autorité. Il fallait le faire, contre toutes les forces d’obscurantisme social, voir religieux, qui se manifestait à l’époque. Je suis également heureux que la télévision ait été un facteur d’unification linguistique. Il est temps que nous soyons français par la langue. S’il faut apprendre une autre langue à nos enfants, ne leur faisons pas perdre leur temps avec des dialectes qu’ils ne parleront jamais que dans leur village : enseignons leur le plus tôt possible une langue internationale » (R. Pandraud, le 13 mai 1992, débat sur l’Europe de Maastricht).
Peut-on considérer d’après la Charte Européenne des langues minoritaires ainsi que certains discours fait par des politiques que le breton est vraiment une langue ou bien un patois ? D’après eux, le breton comme toutes les autres langues régionales sont des dialectes ou des patois, tout simplement parce qu’ils sont peu parlé, cela est facile de le dire quand ils font tout pour détruire les langues régionales.
Nous allons donc définir le patois et la langue. D’après la définition de L’Universalis, « Le patois est un parler local employé par une population généralement rurale et plus nombreuse et dont la culture, le niveau de civilisation sont généralement jugés inférieurs à ceux du milieu environnant. Elle résulte d’une évolution spontanée, diverse suivant les lieux, de la langue d’un pays. Elles sont en perpétuelle évolution et leurs changement se font d’après des conditions variables qui en modifient la nature et le degré » Suite à cette définition, le breton n’est pas un patois car elle n’est pas parlée par une population uniquement rurale, aujourd’hui le breton est parlé en zone urbaine et représente 14% des bretonnants, de plus comme je l’ai déjà mentionné, le breton est une civilisation très ancienne datant de -300 avant J.C qui est beaucoup plus âgé que le français, et cette ancienneté se traduit par une littérature riche et variée qui fait souvent appel à l’imaginaire sous forme de mythes et de légendes. D’après la définition d’Universalis « la langue est envisagée comme un système fermé dont les unités se définissent les unes par rapport aux autres ; c’est donc un code, une organisation virtuelle. C’est pourquoi la langue est considérée comme une produit social, une sorte de contrat collectif qui résulte de l’appartenance d’un certain nombre d’individus à une communauté » On peut donc conclure que le breton est une langue. Cette langue qui a été abandonnée pendant un temps veut être reconnue, et certaines écoles comme Diwan se battent pour promouvoir le breton. En 1976, a été crée la première école maternelle Diwan avec une demi douzaine d’élèves. En 1994, Diwan scolarise plus de 1500 élèves de la maternelle au collège et prévoit l’ouverture de nouvelles écoles et collèges tout en préparant l’ouverture d’un lycée. Diwan compte 125 employés pour l’année 1997/1998, 24 écoles maternelles, 26 écoles primaires, 3 collèges, un lycée et accueillent 1700 élèves pour cette année là. Voici la carte des écoles DIWAN :
Les élèves sont en immersion totale avec la langue bretonne dès la maternelle et se retrouvent bilingues en CE1 à l’âge de 5-6 ans. Dans ces écoles, plus de la moitié des familles ne sont pas d’origine bretonne et ne parlent pas la langue. Il y a donc une grande diversité culturelle, des milieux sociaux divers. Cela n’est pas un handicap pour leurs enfants, il faut seulement que les enfants se sentent soutenus par leurs parents, que ceux-ci s’intéressent à leur travail. Il existe une Charte de DIWAN qui met en valeur la diversité culturelle et incite à la tolérance, elle « affirme que leur diversité concourt à enrichir le patrimoine humain ». Voici ce qu’elle ces articles affirment : La charte de DiwanArticle 1 L'association Diwan est ouverte à toutes les familles désirant assurer une éducation de leurs enfants en langue bretonne, sans distinction socio-professionnelle, philosophique ou politique. Les écoles sont gratuites et ouvertes à tous. Article 2 Diwan existe du fait des carences d'une Éducation Nationale ne donnant pas sa place à la langue bretonne, mais réclame la prise en charge de ses écoles dans un service public d'enseignement démocratique et rénové en Bretagne, permettant l'utilisation du breton comme langue véhiculaire de la maternelle à l'université dans tous les domaines de 1 'enseignement. Article 3 Diwan est indépendant par rapport à toute formation philosophique, confessionnelle, politique, syndicale, etc. En conséquence, Diwan affirme que son combat exige que soient respectées les convictions religieuses, philosophiques ou politiques de tous ses membres, quel que soit l'éventail de celles-ci et tant qu'elles ne sont pas contraires à la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. Cette indispensable tolérance conduit Diwan à défendre et à promouvoir la laïcité dans son enseignement et à se porter garant de la liberté de pensée de chaque personne. Article 4 Diwan instaure un enseignement démocratique avec la collaboration effective des parents, des collectivités locales et des enseignants. Diwan demande aux parents de créer au sein de la famille, un climat propice à l'expression en langue bretonne dans la vie quotidienne. Article 5 Diwan s'engage à promouvoir l'usage du breton au sein de l'association à tous les niveaux; par ailleurs, Diwan promeut un développement culturel en langue bretonne donnant à chaque enfant le maximum d'atouts pour forger lui-même son avenir et permettant aux enfants de Bretagne de prendre en charge leur environnement naturel, social et économique. Article 6 Diwan déclare son hostilité à toute uniformisation linguistique et est attachée aux diverses formes d'expression culturelle, affirmant que seul leur complémentarité est source d'unité, d'enrichissement mutuel et collectif. Le breton enseigné dans les écoles maternelles Diwan est celui utilisé dans leur environnement géographique et humain. Article 7 Conformément aux droits inaliénables des peuples à s'exprimer par leur propre culture, Diwan appelle toutes les personnes éprises de démocratie, les organisations culturelles bretonnes, les organisations syndicales notamment d'enseignants, à lutter avec elle pour plus de justice et contre toutes les formes de domination culturelle. Article 8 Diwan se déclare solidaire de tous les peuples qui luttent pour leur identité culturelle, en y insérant les travailleurs immigrés, affirmant que leur diversité concourt à enrichir le patrimoine humain.
Nous avons aussi interviewé le directeur de l’école maternelle DIWAN à Paris pour connaître leurs objectifs. « Qui a été à l’origine du projet ? Le projet a été lancé par Claude Nadau, une québécoise qui avait l’intention de promouvoir les diversités culturelles par l’intermédiaire de la langue bretonne. » « -Combien y a-t il d’élèves ? L’effectif total est 15 élèves, cette école est pour l’instant uniquement pour les maternelles mais nous projetons d’aller plus loin. » « -Y a-t-il des difficultés pour l’entreprendre ? Oui, il y en a eu, surtout pour récolter les fonds et trouver des locaux à Paris. L’Etat n’a pas voulu subventionner, pourtant cette école est laïque et son but est de permettre d’apprendre le breton aux enfants qui seront bilingues très tôt, ce qui est un avantage pour apprendre les autres langues surtout l’anglais qui a des racines bretonnes… » « C’est une école publique ou privée ? Cette école est privée, gratuite comme toutes les autres d’ailleurs et sous contrat .Pour arriver à ce statut d’école privée, il faut être installé depuis 5 ans. »
Cette langue appartient à un ensemble qui constitue la culture et l’identité bretonne.
Nous allons voir dans un troisième temps ce que l’identité bretonne a pu être et ce qu’elle est maintenant, les grands changements et son avenir face à la mondialisation.
Renan le Coadic, sociologue répond à toutes ces questions, en voici quelques extraits :
« Qu’est ce que cela veut dire, aujourd’hui , se sentir breton ? Ce n’est plus une honte, comme cela a pu l’être dans le passé, même s’il reste une minorité de bretons qui éprouvent un malaise lorsqu’on aborde la question de leur bretonnité. Pour le reste, il existe diverses façons de se sentir breton. Les uns peuvent être actifs et militer pour la reconnaissance de la langue et de la culture bretonne, d’autres, moins nombreux, défendent un projet politique ; mais la grande majorité de la population à une idée positive de la bretonnité . »
« De quand date cette prise de conscience ? Le basculement de l’opinion s’est opéré en une vingtaine d’année. L’influence des musiciens à été importante. Les écoles Diwan ont également pesé sur cette évolution, parce qu’elles ont sur s’implanter localement et créer des réseaux. Mais plus fondamentalement, les bretons ont changé leur rapport à l’Etat : ce n’est plus désormais, un dieu le père à la parole sacrée. Dans le passé l’image des pauvre bretons, alcooliques et sauvages largement diffusée par l’école républicaine, avait convaincu les bretons qu’il fallait se débarrasser de leur oripeaux de bretonnité, c'est-à-dire la langue, les vêtements, l’habitat … pour devenir des hommes modernes. »
« Pourquoi l’identité bretonne ? C’est en premier lieu une réalité plus que millénaire … En fait, la culture et l’identité bretonne ne sont pas une simple reproduction du passé. Chaque génération produit aussi, une culture nouvelle. La production culturelle bretonne est d’autant plus féconde qu’elle se nourrit à la fois du passé et d’influences extérieures. »
« Quel avenir pour la bretonnité face à la mondialisation ? Partout dans le monde, aujourd’hui, les individus cherchent à être les sujets, les maîtres de leur destin. Ils choisissent, ou non, de mettre en avant telle où telle facette de leur identité. C’est dans ce cadre qu’il faut poser la question bretonne. Cette évolution se produit dans le contexte d’un monde de plus en plus globalisé, ce qui n’est ni un mal ni un bien. Tout dépend de ce que l’on va en faire. Face à la toute puissance des marches, si l’on parvient à mettre en place une régulation politique, à inventer des systèmes plus larges que l’Etat –nation, à partager les richesses avec les pays pauvres, à respecter et à reconnaître les identités culturelles, la mondialisation peut être une chance pour l’humanité. »
Nous avons vu a travers toutes ces parties que le problème des langues régionales et spécialement du breton, est le refus d’aider au développement de la langue et d’entreprendre des projets qui permettrai d’avoir une grande diversité culturelle et linguistique, et d’enrichir la France. Mais elle considère que le français est la seule langue et qu’elle pourrai être remis en cause si les langues régionales sont officialisées et diviserai la France selon la langue et ne serai plus « UN ETAT NATION ».
Cependant ne la blâmons pas, car la mentalité a évolué, le gouvernement a permis aux étudiants de passer presque toutes les épreuves de la plus aisé à la plus complexe en langue bretonne, n’a pas interdit la propagation de écoles DIWAN et nous espérons qu’un jour, elle pourra être aussi tolérante que l’Angleterre vis-à-vis du gallois qui est officialisé. De plus, l’Angleterre subventionne aussi des chaînes pour promouvoir la langue ….Nous attendons donc de la France qu’elle soit aussi souple que ses consoeurs et qu’elle prenne plus en considération ces langues qui sont l’avenir de la mondialisation, tournée vers les échanges et les diverses cultures. .
La dernière mise à jour de ce site date du 03/09/05 |