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jeudi 10 mars 2005

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La gastronomie

La Bretagne compte une importante variété de produits gastronomiques aussi bien venus de la mer que de la terre.

Avec ses kilomètres de côtes, les produits de la mer sont très présents. On retrouve ainsi les huîtres différemment savoureuses selon les régions et consommées tout au long de l’année par les bretons.

De même les moules (délicieuses), le homard, l’araignée, le tourteau, les coquilles St Jacques, les crevettes, les langoustines, les poissons (maquereau, lieu bar, thon…) etc. sont des produits provenant directement de la pêche locale que l’on trouve abondamment sur les marchés bretons.

Par ailleurs, la Bretagne possède aussi une grande diversité de produits provenant de son agriculture.

Tout d’abord, le traditionnel plat de crêpes et de galettes qui était autrefois dégusté avec peu d’agréments est aujourd’hui très apprécié accompagné d’œufs, de jambon, d’andouille, de fromage…Ce plat peu coûteux est souvent accompagné de cidre ou de lait ribot. C’est un lait fermenté dont la composition a changé au fil des années afin de s’adapter aux consommateurs du XXI ème siècle (la gamme « lait ribot tradition bretonne » est sortie en 1996, sa texture est plus onctueuse et son goût plus suave que d’antan).

Aussi, la Bretagne est spécialisée dans la charcuterie le jambon, l’andouille (andouille de Guéméné), le pâté (pâté de porc de Hénaff)…

L’artichaut et le chou fleur (pays du Léon) sont quand a eux des légumes emblématiques de la région.

Il en va de même pour le Kouign Amann, gâteau au beurre se mangeant tiède, provenant directement de Douarnenez.

Enfin, ajoutons à ce répertoire déjà chargé que la Bretagne compte aussi quelques boissons spécifiques tel que le chouchen( boisson alcoolisée fabriquée a base de miel fermenté), le breizh cola ou encore la limonade Morgane.

Le fest noz

Le fest noz est une fête traditionnelle bretonne issue des coutumes celtes.

Le fest noz (fête de nuit) et le fest deiz (fêtes de jour) sont des réjouissances où jeunes et moins jeunes se retrouvent autour d’un verre pour danser. Cette fête se déroule généralement en plein air ce qui permet d’accueillir un maximum de monde.

 Des musiciens situés en hauteur (sur une estrade ou des tonneaux) jouent des airs traditionnels (certain remontent du Moyen Age) avec des instruments tel que les bombardes, les binious, les clarinettes, les vielles et autres violons.

Devant eux sont situés les danseurs qui dansent la gavotte, l’an dro, le plinn, le scottish…, danses traditionnelles dont les pas restent assez farfelus.

Aujourd’hui ces durant fêtes touchant toute la France mais restant principalement concentrées en Bretagne où l’on en dénombre pas moins d’une vingtaine par semaine, les gens viennent habillés en tenue traditionnelle bretonne ce qui est encore

 

 

Les jeux

Les divertissements permettaient de soulager le rude labeur quotidien des Breton. Ils étaient régulièrement pratiqués dans les fermes, les villages, la paroisse ou les quartiers des bourgs.

D’adresse ou de force, parfois athlétiques, les jeux, le plus souvent pratiqués par des hommes sont surtout collectifs et opposent aussi bien le plaisir que le notion de rivalité. Ces divertissements, de même que la religion, l’agriculture ou les foires rythmaient leur quotidien.

Bien que certains jeux soient disparus entre 1950 et 1960 (ceci est dû a une révolution agricole), en 1978 on en dénombrait plus de 100. C’est d’ailleurs cette même, grâce à des associations comme la Fédération des Amis des Luttes et Sports Athlétiques et d’Adresse de Bretagne (F.A.L.S.A.B.) qu’ont eu lieu les premiers championnats de Bretagne à Langonnet.

Les jeux bretons peuvent être regroupés en trois grandes catégories :

Les jeux de force

Les jeux d’adresse

Les jeux collectifs.

Les jeux de force

Ce sont des jeux vivaces particulièrement pratiqués dans le Trégor (Côte d’Armor).

Le plus connu reste la lutte (ou gouren). Ce jeu permettait aux paysans bretons de mesurer leur force et leur adresse à la fin des journées de grands travaux et lors de fêtes. 

Le gouren se pratique debout. Si une partie du corps (sauf les pieds) touche le sol, cela provoque l’arrêt du jeu. Les lutteurs sont vêtus d'une chemise sans col, "ar roched", et d'une culotte de sport, "bragou". Ils évoluent les pieds nus. Toutes les prises peuvent et doivent être portées à fond car elles ne sont pas dangereuses. Chaque combat est précédé d'un serment de loyauté.

L'aspect physique de ce sport est indéniable mais l’agilité, l’adresse et le souffle sont aussi déterminants que la force. La maîtrise de soi et la courtoisie doivent régner dans les combats.

Le lancer de la botte (ou ar voutelenn) est un défi individuel.

A l’origine, ce jeu était un simple geste de travail que les bretons pratiquaient durant la moisson lorsqu’ils chargeaient une charrette ou lorsqu’ils construisaient les meules.

En tant que divertissement, il s’agit de lancer le plus haut possible une motte de foin d’environ 7 kg. Au début du jeu, une barre transversale est placée à la hauteur demandée par chaque joueur. Celui-ci a droit à trois essais pour lancer sa botte et peu utiliser toutes les techniques qu’il souhaite (course d’appel, saut d’élan…).

Le concurrent qui a réalisé la meilleure hauteur est déclaré vainqueur.

Parmi les jeux de force, on retrouve un grand nombre de jeux de bâtons comme le court-bâton (ou bazh-yod).ce jeu tirerait son origine de la corvée de la bouillie qui nécessitait l’utilisation de ces « bazh-yod » ou « bâton bouillie ».

Deux joueurs s’assoient par terre l’un en face de l’autre, de chaque côté de la planche, leurs pieds calés contre celle-ci. Ils se saisissent du bâton qu’un arbitre leur présente et, au signal que celui-ci leur donne (en breton : prest oc’h / êtes-vous prêts ? puis krogit / tirez), ils tirent chacun vers eux le bâton. Celui qui lâche le premier, ou qui est soulevé et amené par-dessus l’adversaire, a perdu.

Une partie se joue en trois manches, soit deux manches gagnantes, soit deux manches et une belle, et dure deux minutes.

 

Les jeux d’adresse

Ces jeux comptent un grand nombre de jeu de boules et de palets.

On a ainsi le Boultenn (chasse boule). C’est un divertissement probablement mis au point par les joueurs pour développer leur adresse à « la poque », c'est-à-dire au tir pour chasses une boule en cours de parie.

Un joueur placé à 8.50 m doit chasser les trois boules disposées sur une planche avec trois autres boules. Chaque joueur lance six boules, le but étant d’obtenir le maximum de points( la boule centrale vaut 2 points, les deux autres valent 1 point).

On a aussi le lancer du fer à cheval (jeu souvent joué par Lucky Luke et Jolly Jumper ou encore évoqué dans Des souris et des hommes de Steinbeck). Ils étaient donc très pratiqués aux Etats-Unis par les cow-boys, mais aussi en bretagne.

Des piquets sont disposés de manière à former un carré avec un piquet au centre de ce carré. La règle est simple, il s’agit de lancer cinq fers dans les cinq piquets (ceux-ci sont de taille différente et le nombre de points varie donc en fonction du piquet).

Enfin, on peu citer le pitao ou galoche.

Ce jeu consiste à lancer un palet afin de faire tomber le pitao placé au centre d’un cercle d’environ 40cm et sur lequel une pièce est placée. Si la pièce tombe, deux cas sont possibles :

le pitao est plus près de la pièce que le palet

le palet se trouve plus près de la pièce que le pitao.

Dans le premier cas le joueur lance un deuxième palet pour essayer de prendre la pièce au pitao, dans le second cas, c’est le deuxième joueur qui lance pour tenter de reprendre la pièce au premier joueur.

A la fin ce sont le ou les palet(s) le(s) plus près de la pièce qui emporte(nt) les points.

 

Les jeux collectifs

Comme leur nom l’indique, ces jeux se pratiquant a plusieurs sont très appréciés par les bretons.

On retrouve parmi ces divertissements les berdinguettes.Il semblerait que l’origine de ce jeu vienne des enfants chargés de garder les troupeaux dans les pays gallo et qu’il résulte de deux gestes de travail qu’ils devaient maîtriser : l’un était la traversée des haies qui bordaient chaque parcelle ; l’autre, l’approche « en catimini », silencieuse et discrète, des animaux.

Les règles sont simples : les joueurs doivent traverser de part en part une structure en se glissant à travers des élastiques, sans faire sonner les berdinguettes (en gallo cela signifie « clochettes »). Chaque joueur part avec cinq points et à chaque tintement un point est retiré. Le gagnant est alors celui qui a obtenu le maximum de points.

Les jeux de quille sont aussi des jeux collectifs. On a ainsi, les quilles de Pomeleuc.

Neuf quilles dont la valeur en nombre de points varie selon l’emplacement, sont disposées en carré de trois rangées. Le but du jeu est d’atteindre 36 points juste en faisant tomber les quilles avec une boule. Le joueur se rapprochant le plus de ce score est déclaré vainqueur.

Comme on a pu le constater, les jeux bretons proviennent le plupart du temps d’activité rurale, qui demeuraient principale dans leur quotidien.

     

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La dernière mise à jour de ce site date du 03/10/05